Faut pas pousser
16.12.08
Publié par Fabrice à 05:04
Bernard Madoff a pulvérisé tous les records avec sa gigantesque fraude pyramidale évaluée à 50 milliards de dollars. Mais avant le courtier américain, d'autres avaient déjà fait très fort. Petit rappel.

Société générale - 4,9 milliards d'euros (6,7 milliards de dollars actuels)
En janvier 2008, la banque française Société générale est victime d'initiatives incontrôlées de son trader Jérôme Kerviel, une fraude à hauteur de 4,9 milliards d'euros. Soupçonné d'avoir engagé jusqu'à 50 milliards d'euros sur les marchés, il est mis en examen notamment pour «abus de confiance», accusé d'avoir dissimulé à la banque ses gigantesques prises de position. Incarcéré durant 37 jours, Kerviel reconnaît sa part de responsabilité, mais affirme que la banque ne pouvait ignorer ses activités.

Sumitomo Corp. - 2,6 milliards de dollars
Yasuo Hamanaka, responsable des activités de marché pour le cuivre au sein de la maison japonaise de négoce Sumitomo Corp., fait perdre 2,6 milliards de dollars à son employeur en effectuant des transactions frauduleuses entre 1986 et 1996. En imitant les signatures de deux de ses supérieurs dans des lettres adressées à des courtiers étrangers, il avait autorité pour les transactions sur le marché du cuivre et le transfert de fonds.

Barings - 850 millions de livres (1,3 milliards de dollars actuels)
En février 1995, la plus ancienne banque d'affaires britannique, Barings, est mise sous administration judiciaire après la fuite d'un de ses courtiers. Basé à Singapour, Nick Leeson avait parié sur un rebond de l'indice boursier de Tokyo alors que celui-ci baissait, et spéculé sur le prix du pétrole. Les 850 millions de livres de pertes accumulées (1,2 milliard de dollars), étaient cachés sur un compte secret. Il est condamné à six ans et demi de prison. Atteint en prison d'un cancer du côlon, guéri depuis, il est libéré en 1999.

Allfirst - 691 millions de dollars
En février 2002, la première banque irlandaise, l'Allied Irish Bank (AIB), révèle qu'un courtier a dissimulé 691 millions de dollars de pertes sur des opérations de change. John Rusnak, travaillant depuis sept ans à Allfirst, filiale américaine d'AIB à Baltimore (Maryland), reconnaît s'être engagé dans une série d'opérations de change fictives dans le but de couvrir des pertes subies au milieu des années 90. En janvier 2003, Rusnak est condamné à sept ans et demi de prison et à indemniser le groupe bancaire.

Calyon - 250 millions d'euros (340 millions de dollars actuels)
En septembre 2007, l'initiative malheureuse d'un courtier américain de la succursale new-yorkaise de Calyon, banque de financement et d'investissement, filiale du Crédit Agricole, provoque un trou de 250 millions d'euros. En intervenant sur les marchés du crédit pour des montants anormalement élevés et en prenant des risques excessifs, le courtier avait agi sans autorisation et au-delà des limites définies par la banque.

Rizwan Tabassum AFP/Archives¦ Des billets de 100 dollars

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21.11.08
Publié par Fabrice à 05:27
Dangers des sites et blogs internet : les parents souvent démunis

PARIS (AFP) — Entre le refus du "flicage" et la crainte que leurs enfants soient victimes d'abus, les parents sont démunis face aux dangers des sites internet, blogs ou chats, illustrés par la fugue d'une adolescente de 14 ans avec un pédophile récidiviste de 44 ans rencontré sur le net.

Les fugues liées à une rencontre sur internet concernent un nombre non négligeable de fugues, 6% des cas signalés en 2007 à l'association SOS-enfants disparus.

Internet "n'est pas responsable des fugues, mais en facilitant la manipulation, il multiplie les risques de tomber dans les pièges", souligne Véronique Fima, directrice d'Action Innocence, association de prévention des dangers d'internet.

Les parents sont conscients des dangers, puisque plus d'un sur deux estiment que leurs enfants, lorsqu'il sont sur internet, sont confrontés à des contenus ou des propos inadaptés à leurs âges ou traumatisants, selon un sondage Ipsos de février 2008. Ils sont 65% de parents d'ados de 15-17 ans à le penser.

Contre les sites pornographiques ou pédophiles, les parents ont des outils, les systèmes de contrôle parental et blocages de sites. Les logiciels, mis en place gratuitement par les opérateurs depuis deux ans, bien qu'encore imparfaits, s'améliorent, selon les derniers tests effectués par l'association e-enfance.

Mais face aux dangers liés aux sites de rencontres, aux blogs, forums et chats, ils restent très démunis.

"Le blog n'est pas en soi négatif, il permet à un jeune qui peut être inhibé dans la vie, de se créer un personnage plus sûr de lui et par là, de se construire", souligne Vanessa Coupez, psychologue, qui sensibilise aux dangers d'internet élèves et parents dans les établissements scolaires.

"Mais ils n'ont pas conscience qu'ils peuvent se mettre en danger ou être eux-mêmes auteurs d'abus, par exemple par des diffamations d'enseignants, un encouragement à l'anorexie, ou l'envoi de photos transformées", dit-elle.

"En théorie, ils connaissent les règles, ils savent que l'on ne donne pas d'informations personnelles à un inconnu, mais pour eux, quelqu'un avec qui on a discuté pendant trois mois sur le net n'est pas un inconnu", explique la psychologue, qui souligne l'usage abusif du terme "amis" utilisé sur des sites comme Facebook.

Pour eux, "avoir beaucoup d'+amis+ ou de +contacts+ signifie qu'on est populaire, mais ils ne connaissent que la moitié d'entre eux", dit-elle.

Lorsqu'elle se rend dans un collège, elle ouvre les blogs des élèves à l'avance et leur dévoile ce qu'elle sait d'eux. "Ils sont furieux, me disent que je n'ai pas le droit, et je leur fait comprendre que ce que j'ai fait, n'importe qui peut le faire".

Certains élèves racontent alors qu'ils "se sont fait de belles frayeurs" en allant à un rendez-vous et en s'apercevant qu'il s'agissait d'un adulte.

D'autres révèlent qu'ils ont été victimes de piratage de comptes MSN, de harcèlement.

"Ils aiment se mettre en scène, la grande mode, c'est de publier des photos et de demander des commentaires, certaines photos d'adolescentes sont diffusées avec des centaines de commentaires souvent vulgaires, quasi pornographiques, cela peut devenir très dur, humiliant", témoigne-t-elle.

Aux parents qui disent qu'ils ne veulent pas "entrer dans l'intimité" de leur enfant en consultant leurs blogs, elle leur explique que "le blog n'est pas un journal intime", et prévient que beaucoup de jeunes ont un "blog officiel" pour les parents, et un ou plusieurs autres, "les vrais", mais sous des pseudonymes.

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7.11.08
Publié par Fabrice à 05:36
 
11.11.06
Publié par Fabrice à 02:28
Définition de : "Faut pas pousser mémé dans les orties "

En gros faut pas abuser, quoi!

Cerveau Disponible



La Ferme Célébrités est une émission de télé réalité produite par Endemol France (du groupe Endemol), diffusée sur TF1 en 2004 et 2005 et présentée par Christophe Dechavanne et Patrice Carmouze, un duo qui a déjà présenté des émissions sur la chaîne avec Coucou c'est nous !.

Quatorze célébrités sont coupées du monde pendant dix semaines où ils séjournent dans une ferme de Visan. Chacun joue pour une association, le but étant de rester le plus longtemps possible pour que les dons soient les plus importants possibles (chaque semaine de présence équivaut à 10 000 euros).

L'émission se présente sous deux formats : tous les soirs, une émission résume la journée de la veille, avec en fin d'émission un duplex avec la Ferme. Le vendredi à 20 heures 50, le prime time se déroule en plateau avec la présence des proches des candidats et des éliminés à partir de la deuxième semaine de compétition.

Le public peut voter par SMS ou par téléphone pour la personnalité qu'il souhaite repêcher parmi les deux nominés de la semaine, élus à la majorité des voix par l'ensemble des candidats. Celui qui sera sauvé de la nomination deviendra régisseur et donc non nominable la semaine suivante. Un top trois des meilleurs et des plus mauvais fermiers est dévoilé chaque semaine par le fermier de métier (Jean-Phillipe Taulier) qui supervise les apprentis.

Source : Wikipédia

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